La Journée Internationale de la protection de la couche d’ozone, vous connaissez ?
Les Nations Unies ont fixé la date du 16 septembre pour encourager les États et leurs citoyens à poursuivre leurs efforts pour la protéger ! L’occasion pour Zei de vous en dire plus sur l’importance de la couche d’ozone et sur les gestes à adopter pour la préserver.
Une protection menacée ?
Condition essentielle à la vie sur Terre, la couche d’ozone nous protège du rayonnement solaire ultraviolet dangereux pour les êtres vivants.
Dans les années 80, le Prix Nobel Sherwood Rowland met en lumière le célèbre « trou dans la couche d’ozone », autrement dit une réduction de l’ozone au-dessus de l’Antarctique. Ce phénomène survient au printemps, le trou s’agrandissant pendant quelques mois avant de se rétracter. Si cet effet est naturel et temporaire, une dégradation excessive de la couche d’ozone est en revanche due à des causes anthropiques. Le symbole d’une déchirure dans le voile protecteur de la Terre a ainsi permis une prise de conscience du grand public quant au rôle destructeur de l’activité humaine.
Le Protocole de Montréal
En 1987, l’ONU décide du Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone. L’objectif du protocole est de contrôler la production, l’utilisation et le commerce des gaz qui endommagent la couche d’ozone. Pas moins de 100 produits chimiques sont ciblés !
Bonne nouvelle, la mise en œuvre du protocole est une véritable réussite ! Lui et sa grande sœur, la Convention de Vienne de 1985, sont les premiers traités à pouvoir se vanter d’une ratification universelle. Les objectifs ont été atteints parfois même avec de l’avance, ce qui permet aujourd’hui aux scientifiques d’attester d’une reconstitution progressive de la couche d’ozone.
Pas question toutefois d’abandonner les efforts. L’augmentation de la concentration d’ozone est lente et de nombreux progrès sont encore à réaliser pour inverser la tendance. L’amendement de Kigali ratifié en 2016 donne ainsi aux États signataires un nouvel objectif, celui d’éradiquer les hydrofluorocarbures (utilisés comme réfrigérants pour les réfrigérateurs, les climatiseurs…) d’ici 2050.
Préserver ensemble la couche d’ozone
Maintenant que vous êtes incollables sur le sujet, il est temps de passer à l’action !
1- On bannit les bombes aérosols qui contiennent des chlorofluorocarbures
Vérifiez l’étiquette des laques pour cheveux, des déodorants en bombe ou encore des produits ménagers. On vous conseille les vaporisateurs plutôt que les bombes sous pression.
2- On remplace nos vieux réfrigérateurs et climatiseurs
Les appareils construits avant 1995 utilisent des chlorofluorocarbones qui se répandent dans l’atmosphère en cas de dysfonctionnement. Renseignez-vous pour la collecte de vos vieux appareils près de chez vous !
3- On évite l’air conditionné
Les climatiseurs renforcent l’effet de serre et abîment la couche d’ozone. Il ne s’agit pas non plus de mourir liquéfié sous 40° Celsius, mais assurez-vous qu’il n’existe pas d’alternative. Fermer les volets la journée et ouvrir la fenêtre le soir est parfois suffisant.
4- On choisit des modes de transport alternatifs à la voiture
Totem Mobi, véhicules éléctriques en libre service
Voitures hybrides ou électriques, vélo, covoiturage et autopartage, transport en commun… Il existe tout un tas de solutions pour limiter notre rejet en oxyde d’azote, néfaste pour la couche d’ozone !
5- On privilégie les produits locaux
Les paniers Maréchal Fraicheur
Plus nos produits voyagent, plus leurs modes de transport rejettent de l’oxyde d’azote. En plus de protéger la couche d’ozone, vous encouragez les petits producteurs près de chez vous et vous profitez de bons produits frais et de saison !
6- On n’hésite pas à poser des questions et à en parler autour de soi !
Ce bois de construction est-il traité au bromure de méthyle (MB) ? Ce solvant est-il vraiment inoffensif pour la couche d’ozone ? La quantité d’engrais que j’utilise pour mes cultures et mon mode d’épandage sont-ils optimaux pour limiter le rejet d’azote dans l’atmosphère ? Se poser les bonnes questions et partager nos interrogations, c’est déjà agir !
Voilà, vous savez tout ! Vous n’avez plus qu’à profiter de cette journée mondiale pour changer vos habitudes avec Zei.